Historique

Installée originairement à Saint-André, dans le 16ème arrondissement de Marseille, l’activité de Subsea Tech était initialement tournée vers le conseil en robotique sous-marine. Le Président fondateur Yves Chardard développe cette activité dans les secteurs de la défense, des sciences marines et de l’offshore auprès de clients comme la DGA, l’IFREMER et BMTI. Cette première activité permet à Subsea Tech de constituer une base de clientèle qui lui sera utile pour son développement à venir.

Subsea Tech rachète les actifs de la société Adhoc Vision, spécialisée dans la conception et la réalisation d’engins de mesure en milieu aquatique. La société développe alors une gamme de mini-ROV qui sont produits en petites séries dans ses nouveaux ateliers de Saint-Henri (13016). Les premiers mini-ROV Observer et Guardian ainsi que le Catarob, catamaran d’inspection télé-opéré voient le jour à cette époque. En parallèle, plusieurs ingénieurs sont recrutés pour développer l’activité de conception/fabrication de machines spéciales et de R&D. Le pôle Intervention est également créé pour offrir aux clients des prestations d’inspection avec mini-ROV et USV. Fin 2008, Subsea Tech emploie 6 personnes.

Grâce à sa gamme de produits innovants et à la forte croissance de la demande en France et à l’étranger, Subsea Tech développe son activité de vente de mini-ROV et de drones de surface, tout en gardant une forte activité de R&D et de projets spéciaux afin de développer de nouveaux produits, notamment dans les domaines de la sûreté portuaire et de la surveillance des infrastructures pétrolières sous-marine. La société compte déjà parmi ses clients plusieurs grands organismes publics et privés français tels que la DGA, DCNS, CNRS, Thalès, Vinci, etc. A l’international, Subsea Tech se développe particulièrement sur les marchés norvégien, chinois, italien, russe, Emirats Arabes Unis et belge, essentiellement dans les domaines offshore pétrolier et de la défense.

Subsea Tech devient en quelques années un des trois premiers fabricants mondiaux de mini-ROV. En réponse à la forte croissance d’activité, de nouveaux collaborateurs sont recrutés et la société s’installe dans des locaux plus grands. Les nouveaux locaux de l’Estaque (13016) présentent la particularité d’être situés le long d’un quai, offrant un emplacement idéal pour mettre à l’eau et tester les engins en conditions opérationnelles réelles. Entre 2012 et 2015, Subsea Tech assoit sa position de leader français dans la fabrication de mini-ROV et développe fortement ses activités de fabrication, R&D et interventions. De nouveaux clients prestigieux accordent leur confiance à la société : EDF, AREVA, Saipem, Technip, l’Agence Française pour la Biodiversité, SBM Offshore, Bouygues TP, etc. A l’étranger, Subsea Tech développe fortement son réseau de distributeurs en Asie, en Amérique Latine et en Océanie.

10 ans après sa création, Subsea Tech est représentée dans 37 pays et environ 170 engins ont été vendus dans une trentaine de pays sur tous les continents. L’utilisation des drones marins et sous-marins s’est largement répandue et certains domaines d’application sont en plein développement. Ainsi, Subsea Tech a su développer fortement sa présence dans les secteurs des travaux sous-marins et du génie civil, qui constituent aujourd’hui le plus grande partie de son chiffre d’affaire. Les secteurs des sciences marines et de l’aquaculture sont également de plus en plus demandeurs de solutions robotisées d’inspection et de mesures et Subsea Tech accompagne de plus en plus d’organismes et de structures dans leurs projets.

Le recours croissant à des solutions robotisées au cours des 5 dernières années a entraîné l’émergence de nombreux fabricants de mini-ROV d’observation et de drones de surfaces (USV – Unmanned Surface Vehicles), proposant des produits de qualité variée à des coûts toujours plus attractifs. Pour faire face à cette affluence de concurrents, Subsea Tech a su adapter sa stratégie et étoffer sa gamme de produit afin de proposer à ses clients de nouvelles solutions à haute valeur ajoutée. Les nouveaux projets de R&D lancés en 2016 permettront à Subsea Tech de se différencier au cours des prochaines années sur les marchés existants de l’offshore et de la défense ainsi que sur les marchés émergents tels que les énergies marines renouvelables.

La nuit du 14 juillet 2017, un incendie ravageait les locaux de Subsea Tech à l’Estaque ne laissant quasiment rien derrière. La solidarité du personnel et des clients ainsi qu’une motivation et un soutient sans faille de la direction permettaient de continuer l’activité dans des locaux temporaires situés dans l’enceinte du Grand Port Maritime de Marseille. En quelques mois, la production revenait quasiment à son rythme initial et les projets en cours pouvaient à nouveau avancer. En février 2019, Subsea Tech réintégrait finalement le site historique de l’Estaque et prévoyait le construction de son nouveau siège sur ce même site.

Après une première présentation lors du salon Oceanology International 2018 à Londres, le nouveau ROV d’inspection Tortuga fait sa grande sortie commerciale début 2019 avec les premières opérations menées par l’équipe d’intervention Subsea Tech dans le Nord de la France et une première vente en Chine à l’été 2019. En parallèle, le nouvel USV SeaCAT poursuit son développement dans l’optique d’une mise sur le marché en 2021. Au-delà de leur avenir respectif prometteur, conforté par un carnet de commande croissant, les 2 nouveaux produits phares de Subsea Tech donnent naissance à partir de 2019 à des projets R&D ambitieux, qui représentent toujours après plus de 15 années d’existence l’ADN de la société.

Presque 5 ans après l’incendie qui avait détruit ses bureaux, Subsea Tech emménage enfin dans ses nouveaux locaux, plage de l’Estaque, bénéficiant toujours de son accès direct à la mer pour les essais mais surtout d’une plus grande surface pour répondre à la croissance de l’entreprise.